MADAGASCAR FOUNDATION vous présente… AKAMASOA

Association humanitaire à Madagascar fondée par le Père Pedro Opeka action, espoir et solidarité

L’Association Humanitaire AKAMASOA a été créée en 1989 pour venir en aide aux personnes pauvres d’Antananarivo, qui vivaient sur la décharge d’Andralanitra et dans les rues de la capitale. Son but était de sortir ces personnes des lieux inhumains où elles vivaient, afin qu’elles mènent une vie humaine dans la dignité. Dès le début, nous étions convaincus que cette dignité était inséparable de trois choses : un toit, un travail, une éducation. Il était inenvisageable aussi que ces personnes ne vivent pas dans un environnement décent et qu’elles n’aient pas accès aux soins.

Nous avons commencé notre travail aux côtés des pauvres ; nous n’étions pas en mesure de leur offrir matériellement ce dont ils avaient besoin ; nous voulions les sortir de leur enfer car nous étions persuadés qu’aucun être humain ne mérite de vivre dans de telles conditions. Nous Décharge d’Andralanitraavions cette conviction, et la foi en la possibilité d’un avenir autre, meilleur, pour cette population délaissée. Nous étions aussi convaincus qu’une aide pérenne ne peut être apportée seulement de l’extérieur, et que c’est le changement de la personne humaine en la faisant sortir de ses anciennes habitudes qui doit être opéré : nous voulions aider sans assister. C’est pour cela que si nous avons travaillé pour les pauvres, cela s’est toujours fait avec eux, à leurs côtés, en les aidant à construire des structures – écoles, lieux de travail, dispensaires – à l’intérieur desquelles ils pourraient eux-mêmes reconstruire leur vie, et préparer l’avenir de leurs enfants.

Nous avons choisi d’œuvrer au côté de ces personnes qui vivaient dans la misère. Il fallait trouver du travail, et quitter la décharge où elles avaient établi demeure. Nous pensions que le travail et la campagne pouvaient les guérir et les faire échapper au cercle de désespérance, de mendicité, de délinquance et de criminalité auquel elles semblaient vouées : avec quelques familles désireuses de s’en sortir, nous sommes partis à la campagne, à 60 km au nord d’Antananarivo, pour travailler la terre et constituer des communautés solidaires. Il fallait s’éloigner de la capitale, des promesses illusoires de la ville, de l’enfer de la décharge ; retrouver la vie.

Ensemble, avec ces personnes, nous avons construit les maisons dans lesquelles elles allaient vivre. Des maisons en bois d’abord, puis en dur puis des écoles enfin nous avons organisé notre premier village.

Aujourd’hui, après 27 ans de combat, notre association AKAMASOA est venue en aide à 500 000 malgaches. 4 000 maisons ont été construites, et 25 000 personnes habitent dans nos villages. Chacun de ces villages comporte des écoles, un dispensaire et des lieux de travail pour les adultes : carrière, maçonnerie, menuiserie, agriculture, artisanat. 14 000 enfants sont scolarisés dans nos écoles. Et en 2004, notre association a été reconnue d’Utilité publique par l’Etat, ce qui entérine la nécessité de sa présence et de son action dans le fonctionnement social général de l’Ile.

Nous sommes fiers des réalisations, mais nous savons aussi qu’il est impossible de se reposer sur les acquis. La lutte est quotidienne, qu’elle concerne les problèmes de chacun de nos villages, ou bien les personnes pauvres qui continuent de venir demander l’aide d’AKAMASOA, et que notre Centre d’Accueil a recensé au nombre de 43.487 personnes pour l’année 2016, ayant reçu une aide temporaire d’urgence : repas, vêtement, couverture, savon.

Depuis un quart de siècle, en effet, nous n’avons pas constaté d’amélioration des conditions de vie de la population malgache. Au contraire, à ce jour, 9 malgaches sur 10 vivent avec moins de 1,5 $ par jour, en-dessous du seuil de pauvreté tel qu’il a été défini par la Banque Mondiale. Notre combat est plus nécessaire que jamais : nous le continuons, encouragés par les réalisations passées, indignés par la pauvreté qui s’accroît autour de nous, convaincus que l’on peut faire reculer cette pauvreté à condition de mettre en place des structures durables et solides :

  • Des Centres d’Accueil pour recevoir les gens de la rue et leur fournir une aide temporaire d’urgence (repas, vêtements, soins).
  • Des Logements pour les familles pauvres.
  • Des Ecoles pour scolariser les enfants, de la crèche à l’université, ainsi que des Centres de formation professionnelle.
  • Des Dispensaires pour permettre l’accès aux soins.

Dans les chapitres qui suivent, vous trouverez une présentation de ces différentes structures : leur but, leur fonctionnement. Vous pourrez ensuite vous reporter aux Rapports d’Activités annuels, pour trouver des chiffres sur l’activité de ses structures (nombre de maisons construites en un an, nombre de personnes accueillies, nombre de malades soignés, etc.).

Les centres et villages d’AKAMASOA

L’Association est présente en différents endroits de l’Ile ; le Centre le plus important se trouve dans la banlieue d’Antananarivo, mais des structures existent aussi en province.

Les centres proches de la capitale d’Antananarivo :

1. Centre d’Antolojanahary (créé en 1989) – RN 4, PK 60 – route d’Ankazobe.
2. Centre de Manantenasoa (créé en 1990) – RN 2, PK 8 – route de Toamasina.
3. Centre d’Andralanitra (créé en 1991) – RN 2, PK 8 – route de Toamasina.
4. Centre de Mahatsara (créé en 1993) – RN 2, PK 12 – route de Toamasina.
5. Centre d’Ambatomitokona – Talata Volonondry (créé en 1994) – RN 3, PK 37 – route d’Anjozorobe.

Les centres situés en Province :

1. Alakamisy Ambohimaha & Safata à 400 km au sud de la capitale, province de Fianarantsoa.
2. Vangaindrano, Ampitafa, à 900km sur la côte sud-est du pays.
3. Béthanie à Morondava, 640km de Tana à l’ouest.

L’accueil

Le Centre d’Accueil d’AKAMASOA le plus important est situé dans le quartier de Mangarivotra, sur la colline de Manantenasoa (banlieue d’Antananarivo). C’est par ce Centre que transitent toutes les personnes qui se présentent pour recevoir une aide. Il comprend des dortoirs, des résidences collectives, des latrines, un réfectoire et des cuisines, ainsi qu’un bureau d’accueil. Un nouveau bâtiment destiné à palier le manque de place dans les dortoirs, y est en voie d’achèvement.

En 2016, ce Centre a accueilli 43.487 personnes, soit en moyenne 120 familles par jour qui requièrent une assistance d’urgence car elles sont en train de mourir de faim dans la rue. L’Association ne peut constuire des logements en dur pour toutes ces personnes ; elle leur offre néanmoins une aide vitale.

On peut ainsi répartir en différents points l’activité de ce Centre :

♦ L’Accueil de ces familles qui quotidiennement demandent une aide consitue l’activité principale du Centre. AKAMASOA donne à toutes les personnes qui se présentent : un repas, un vêtement, une couverture ou du savon. Cette aide temporaire, d’urgence et passagère, soutient des personnes qui ensuite retournent dans leur logement en ville.

♦ Aux personnes qui ne possèdent pas de logement, AKAMASOA permet de loger dans les dortoirs du Centre. Le temps de cet hébergement varie selon les nécessités de chacun, mais le nombre de places est limité, et a motivé la construction d’un nouveau bâtiment, mentionné ci-avant. Certaines de ces personnes cependant habitent durablement le Centre : ce sont celles qui souffrent d’handicaps physiques ou mentaux, qui reçoivent alors un traitement dans le Centre.

♦ Mais le Centre d’Accueil encourage aussi les personnes à rentrer à la campagne pour travailler la terre. De nombreuses familles, en effet, qui vivent dans les rues de la capitale ou sur la décharge, ont quitté leur campagne dans l’espoir de trouver du travail dans la capitale. Un exode rural qui les a conduits à une misère plus grande. Aux personnes qui désirent revenir sur leurs pas, AKAMASOA finance le voyage de retour et donne de quoi se procure, une fois sur place, des outils pour travailler la terre.

L’éducation

Le système éducatif est un des piliers de l’Association. Toute nouvelle famille installée à AKAMASOA a l’obligation de scolariser ses enfants, et pour l’année scolaire 2015-2016, ils étaient 12 850 scolarisés dans les diverses structures de l’Association.

Les écoles d’AKAMASOA sont présentes à tous les âges :

  • Crèches.
  • Maternelles.
  • Primaires.
  • Collèges
  • Lycées.
  • Université (appelée « Ecole Supérieure de Pédagogie »).

Ce suivi constant est la seule façon d’aider à se façonner des personnalités stables, autonomes, aptes à travailler à l’âge adulte et citoyens conscients participant à la vie de leur nation.

Cette éducation est celle aussi de valeurs : travail, discipline, respect, solidarité, indispensables à la vie communautaire.

A côté de l’enseignement général, se trouve aussi une formation professionnelle, dispensée dans les ateliers de menuiserie et de mécanique. Elle offre une alternative importante aux enfants en échec scolaire, ou à ceux qui décident par eux-mêmes de s’orienter vers un travail manuel. L’apprentissage de la maçonnerie, pour la construction des maisons de l’Association, représente également une voie possible, de même que le travail dans les ateliers de confection.

La Santé

Chaque Centre AKAMASOA est doté d’au moins un dispensaire.

Permettre l’accès aux soins pour les pauvres faisait partie des objectifs initiaux del’association. Et aujourd’hui, le plus grand centre de soins d’AKAMASOA, situé à Manantenasoa, comprend 1 dispensaire, 1 maternité, 1 petit hôpital, 1 laboratoire de sérologie et de tuberculose, 1 salle d’échographie et 1 dentisterie.

Mais ces structures sont encore insuffisantes. Pourtant, les bâtiments construits par AKAMASOA dans des zones isolées de la campagne, ont déjà permis à des centaines de familles d’avoir accès à une consultation du médecin.

Dans ces dispensaires, toutes les dépenses de santé sont prises en charge par l’Association. En outre, l’Association finance des opérations chirurgicales, et assure la prévention sanitaire : règles d’hygiènes destinées à diminuer les foyers de contagion.

Les lieux de travail

Dès le début, le travail était la condition indispensable pour sortir de l’enfer de la rue ; cela n’a pas changé. A côté de la décharge où croupissaient des familles entières, se trouvait une colline ; cette colline aussi était devenu un dépotoir de misère, car les autorités de la capitale, depuis 1985, y avaient entassé toutes les personnes vivant dans la rue. Sous des cartons, des planches de bois, vivaient des hommes, des femmes, des enfants, cherchant leur nourriture sur les déchets débordant des bennes ; la misère cotoyait la misère.

Quel travail entamer avec ces personnes, lorsqu’on a rien à leur offir que son empathie, son amour et son service ? C’est la colline qui a donné ce travail : sous l’impulsion du Père, les familles se sont mises à casser la pierre de la colline, pour fabriquer des moellons et des gravillons qu’ils revendaient ensuite. Un travail dans une carrière, très dur, mais digne.

Cette carrière permet aujourd’hui à 720 personnes de travailler. Elles ne travaillent pas au profit de l’Association, mais pour construire leur village. En effet, les moellons, les pavés et les gravillons qu’elles cassent servent à construire les routes et les maisons des villages d’AKAMASOA. Les pauvres construisent leur ville.

D’autres ateliers de travail existent dans l’Association, mais c’est toujours la même philosophie qui est à l’oeuvre : ainsil’atelier de métallique-soudure-électricité fabrique, entre autres, les poteaux en béton qui installent l’électricité dans les villages. 30 personnes y travaillent.

Et l’atelier de menuiserie, qui compte 26 ébénistes et forme aussi les jeunes, fabrique les lits, les meubles des maisons, ainsi que les tables-bancs des écoliers d’AKAMASOA.

De même, ce sont les habitants d’AKAMASOA qui sont maçons et charpentiers, au nombre de 820, et construisent les maisons pour les nouvelles familles.

104 personnes travaillent à entrenir les jardins, la pépinière, les arbres.

Au total, ce sont 3046 personnes en 2016, hommes et femmes d’AKAMASOA qui oeuvrent à construire AKAMASOA.

Le reboisement et création de pépinières

Chaque année des milliers d’arbres sont plantés, et de manière systématique autour de nos villages, par les écoliers, durant la saison des pluies et sont entretenus durant la saison sèche. Akamasoa doit également faire prendre conscience à la population que la nature est importante et que nous devons en prendre soin pour l’avenir de nos enfants.

Nous travaillons toujours en collaboration avec l’Association Graine de Vie qui a créé une pépinière très importante tout près de notre village de Mahatsara sur un terrain appartenant à Akamasoa. 16 personnes d’Akamasoa travaillent avec le spécialiste de reboisement de Graine de Vie. 20 000 arbres de toutes espèces ont été plantés durant l’année 2016, ainsi que le prévoyait le projet (20 000 arbres chaque année). Dans ce projet, Akamasoa et Graine de vie donnent gratuitement les jeunes plants à des associations venant de diverses régions dont Fianarantsoa, Tamatave, Majunga et Tananarive qui viennent nous demander de reboiser.

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En 2014, un nouveau projet se met en place à Mahatsara autour de la spiruline. La spiruline spirulineest une algue à très haute valeur nutritive (fer, vitamines, protéines) destinée à combattre lamalnutrition. Nous voulons la cultiver pour venir en aide aux enfants malnutris, mais aussi pour en vendre afin de créer une nouvelle source de revenus pour Akamasoa. La construction des 4 bassins destinés à l’accueillir est déjà terminée; et 4 femmes sont parties début 2015 suivre une formation sur la culture de spiruline à l’évêché de Morondava. Ce sont elles qui s’en occuperont et qui transmettront leur savoir aux autres.

Les facteurs de viabilité

Facteurs internes

La discipline et la citoyenneté :

La discipline à suivre à Akamasoa s’appelle la Dina, une convention élaborée par les habitants eux-mêmes (pas de drogue, pas d’alcool, pas de jeux et pas de prostitution), mais elle est souvent difficile à appliquer, la vie restant trop dure pour beaucoup.

Chaque samedi matin nous réunissons tous les services de sécurité permanents qui représentent une cinquantaine de personnes pour faire l’état des lieux de chaque village en ce qui concerne les vols, les fugues des enfants dans les rues de la ville, les bagarres, les viols, les violences conjugales et autres atteintes à l’ordre public.

Par ailleurs, les équipes d’Akamasoa sont en permanence présentes pour la population et accordent énormément de temps au soutien moral et psychologique de chaque individu. Beaucoup de temps est accordé pour soutenir et écouter chaque problème et chaque détresse.

L’animation spirituelle a joué également un rôle très important dans l’éveil de leur courage et dans la prise de conscience de leur responsabilité au sein de la famille et de la société.

L’Eucharistie du dimanche a pris une dimension très importante avec la participation massive des enfants, des jeunes et des adultes, environ 8.000 personnes se réunissent chaque dimanche au stade couvert de Manantenasoa. Mais ce rassemblement devient aussi international, puisque beaucoup de frères et sœurs touristes viennent découvrir ce moment formidable et inoubliable et se recueillir.

Durant chaque Eucharistie, les adultes participent à l’offrande et amènent la parole de Dieu à l’autel ; des milliers d’enfants préparent chaque semaine de nouvelles danses et font de chaque célébration un moment très beau et très émouvant.

La gestion de l’association :

517 personnes, vouées à l’association et désireuses de faire le bien, sont salariées d’Akamasoa. Une équipe dirigeante gère, avec le Père Pedro, l’Association, et la plupart des professeurs, instituteurs, médecins, ingénieurs, techniciens participent aussi à l’encadrement des différentes activités. Elles réalisent chaque jour un travail immense, c’est un vrai combat. Nous essayons chaque année de relever le défi et d’être plus performants sachant que la perfection est un objectif dur à atteindre, mais nous travaillons pour cela.

En 2011, nous avons créé un Fokontany spécifique pour l’Association, lequel représente un ensemble de différents quartiers. Les résultats de ce Fokontany sont positifs. La gestion est sérieuse, il y a moins de vols, moins de bagarres, moins de fugues d’enfants ; on peut dire qu’il y a une véritable coopération de travail entre les gens de sécurité d’Akamasoa et le chef du Fokontany.

Facteurs externes :

Au plan national, le statut « Reconnaissance d’Utilité Publique« , délivré en 2004, exonère l’Association des droits et taxes à l’importation de l’aide alimentaire, et des dons humanitaires venant de l’extérieur. En outre, l’Etat prend en charge une partie (39 sur 411) du salaire des enseignants, ainsi que celui de médecins.

Depuis avril 2010, Akamasoa, avec ses propres ressources, doit fournir le riz et les légumes pour les enfants de l’école primaire. Nous sommes aidés, grâce à Dieu, par nos amis de Slovénie (Centre Missionnaire de Ljubljana) et d’Australie (Sydney French Roman Catholic Charities) qui ont été sensibles à ce problème majeur. Grâce à eux et à l’Association, les enfants sont moins tentés de fuguer ou d’aller en ville pour trouver d’autres moyens de subsistance. L’aide slovène, au départ prévue pour 3 ans (jusqu’en 2013 donc), a été heureusement reconduite pour 3 ans, c’est-à-dire jusqu’en 2016.

Nous sommes néanmoins inquiets pour l’avenir car nous n’avons pas de vision ni de garantie sur la continuité des aides extérieures internationales.

Pour répondre aux besoins permanents, et de plus en plus fréquents, des vieillards sans ressources, des femmes et des enfants abandonnés, ainsi qu’aux secours d’urgence sollicités par les démunis venant de la ville d’Antananarivo et des alentours du village Akamasoa, nous devons trouver d’autres ressources alimentaires nouvelles. Cela devient très lourd pour Akamasoa d’acheter des centaines de tonnes de riz et d’haricots par an, afin de les redistribuer à chacun d’entre eux. Sans cette aide, tous ces démunis tomberaient dans une situation dramatique où la violence et les vols augmenteraient de façon considérable !

Akamasoa a encore beaucoup à faire pour atteindre l’objectif d’autofinancement total, pour notamment rémunérer convenablement le travail de nos salariés. La vie des familles, ici, reste toujours précaire c’est pourquoi, notre association a encore besoin de financements externes et de dons en nature : aide alimentaire, médicaments, outils de travail, vêtements, etc., que nous accordent si généreusement, tant de bienfaiteurs, personnes anonymes, ONG étrangères, associations, et quelques bailleurs nationaux.

La Fondation de Madagascar soutient exclusivement « AKAMASOA »
l’association humanitaire de Madagascar fondée par le Père Pedro Opeka

Nous voulons maintenant faire disparaître une fois pour toutes les déchets d’ « Andralanitra » qui ont empoisonné nos 15.000 enfants chaque jour et l’ensemble de la Capitale de Madagascar depuis tant d’année apportant toute sorte de maladie comme la terrible «Peste Bubonique» qui vient de faire sa réapparition sur Terre et menace désormais le monde si elle n’est enrayée.

80 millions de dollars sont nécessaires pour construire une usine de traitement qui, non seulement fera disparaître tous ces immondices mais produira également de l’électricité et sa vente apportera par la même l’apport financier nécessaire à AKAMASOA pour survivre et accueillir beaucoup plus de pauvre.

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