Antanarive sous l’eau

Demande Urgente d’aide financière

pour catastrophe à Madagascar

Maintenant vous allez pouvoir nous montrer si l’œuvre du Père Pédro à Akamasoa vous tient réellement à cœur

car elle est en danger comme l’ensemble de la population de la capitale du pays

Nous nous excusons des traductions des articles de presse mais nous sommes dans l’urgence !!

 

 

Catastrophes à Antananarivo, quasiment toute la ville est sous l’eau

vendredi 27 février 2015, par Léa Ratsiazo

Branle bas de combat dans la capitale depuis hier 26 février. Toute la ville d’Antananarivo et ses environs sont en état d’alerte inondation depuis le début de la semaine. Et ce qu’on craignait arrive. Les côtes d’alerte inondation de tous les cours d’eau qui traversent la capitale atteignent leurs niveaux d’alerte danger ces dernières heures. La capitale et ses environs sont quasiment sous l’eau depuis. Le centre ville, notamment les bas quartiers et les communes aux alentours sont concernés par cette catastrophe sans pareille : Antananarivo Renivohitra, Masindray, Ambohimanambola, Alasora, Ankaraobato, Tanjombato, Soavina, Anosizato-Andrefana, Andranonahoatra, Bemasoandro, Ambohidrapeto, Ankadimanga, Ampitatafika, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Antehiroka, Talatamaty, Sabotsy Namehana et Ankadikely Ilafy jusqu’à Behenjy.

Les barrages et digues cèdent un peu partout, Tanjombato, Belanitra Ilafy, Tsiazopaniry, Soavina…La rivière Sisaony est sortie de son lit, Mamba et Ikopa menacent. Toute la plaine d’Antananarivo risque d’être inondée à court terme avec ce que cela suppose en termes de perte de production rizicole. Les effondrements des maisons se multiplient. Rien que de côté d’Ambatofotsy Atsimondrano, 20 maisons se sont effondrées dans la nuit du 25 février quand le barrage de Tsiazompaniry a cédé. Une maison s’est effondrée dans la haute ville, des personnes se trouvent encore sous les décombres.

La Jirama prévient que la fourniture d’eau et d’électricité n’est pas entièrement assurée à cause des intempéries. Le barrage d’Andekaleka a subi des dommages selon la Jirama qui va tout faire pour réparer dans les meilleurs délais.

Les opérations d’évacuation des populations dans les zones où l’eau a pris toute la place, ont commencé depuis la nuit du 25 février et continuent jusqu’à maintenant. Le ministère de l’Education a décrété la fermeture de toutes écoles dans la région Analamanga pour la journée d’aujourd’hui 27 février. Les gymnases couverts, et les sites tels que l’ANS Ampefiloha sont réquisitionnés pour accueillir les sinistrés, selon la décision du PDS d’Antananarivo Ny Hasina Andriamanjato. Pareil pour de nombreuses écoles publiques.

Le désarroi

Les députés d’Atsimondrano John Randriamalala et celui d’Anananarivo IV Rossy font appel à toutes les bonnes volontés pour venir en aide aux sinistrés en apportant des tentes ou abris aux victimes. Rossy demande à l’Exécutif de déclarer le « pays en état de catastrophe nationale » et actionne tous les mécanismes de solidarité avec les pays amis, dont la France car l’armée française à la Réunion dispose de tout ce qui nous manque, moto pompes, tentes et kit d’urgence pour les sinistrés, propose-t-il. Les membres du gouvernement et le Chef d’Etat major des armées sillonnent la ville pour constater les dégâts et coordonner les opérations de secours.

Le nombre de sinistrés ne cesse d’augmenter, rien que pour Soavina, 1600 personnes ont été obligées de quitter leurs habitations, et le premier bilan du BNGRC (bureau national de gestion des risques et catastrophes) fait état de 8800 sinistrés. Comme l’arrêt de la pluie n’est pas encore prévu selon le service météorologique, il faut s’attendre à des dizaines de milliers de sinistrés dans les heures ou jours qui viennent. Bon nombre insiste pour rester chez eux de peur de ne pas trouver des abris et de quoi se nourrir. Car non seulement il faut les mettre à l’abri mais il faut aussi les nourrir car la plupart de ces sinistrés vivent de petits boulots et ont du laisser le peu de biens qu’ils ont dans leurs maisons désormais sous l’eau. Déjà que les sinistrés du cyclone Chedza sont encore sous les tentes, voilà que les victimes de l’inondation les rejoignent.

Les autorités lancent un appel aux vigilances de toute la population en raison des menaces de montée d’eau et de glissement de terrain. La population et les autorités locales sont priées de surveiller de très près les niveaux des eaux dans les zones à risques et de prévenir les organismes de secours en cas de nécessité d’évacuation des populations.

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