35EME ANNIVERSAIRE DE L’ASSOCIATION HUMANITAIRE AKAMASOA

35EME ANNIVERSAIRE DE L’ASSOCIATION HUMANITAIRE AKAMASOA

35EME ANNIVERSAIRE DE L’ASSOCIATION HUMANITAIRE AKAMASOA

20 OCTOBRE 2024 


Un chemin de vie et d’espoir

Le 20 octobre 2024, l’Association Humanitaire AKAMASOA, fondée par le Père Pedro OPEKA, a célébré son 35ème anniversaire, sous le slogan poignant « ROSO NY DIA. AINA NO FETRA » (Le chemin continue, la vie est la seule limite). Cet anniversaire marquant a été l’occasion de revenir sur trois décennies de lutte contre la pauvreté, mais surtout de regarder vers l’avenir avec espoir et détermination.

La journée a débuté par une messe empreinte d’émotions, rassemblant des milliers de personnes venues honorer cette grande œuvre. Chaque prière, chaque chant a été une ode à la solidarité et à la résilience, des valeurs qui définissent l’essence même de l’Association. Les cœurs étaient unis, portés par la conviction que tant qu’il y a la vie animé par la force de l’Esprit, il y a de l’espoir. L’après-midi, la célébration s’est poursuivie avec des mouvements d’ensemble présentés par les jeunes d’Akamasoa, venant des centres Mahatsara, Manantenasoa, et Andralanitra.

Ces jeunes, l’avenir de la Nation, ont offert des performances d’une grande beauté, symbolisant la force, l’unité et la persévérance de toute une communauté. Chacune de leurs prestations rappelait que l’éducation et l’entraide sont des piliers pour bâtir un avenir meilleur.

La cérémonie a été rehaussée par la présence de Monsieur le Président de la République de Madagascar, accompagné de son épouse, ainsi que de nombreux Ambassadeurs, Ministres, Partenaires et Amis de l’Association. Leurs présences ont témoigné du soutien et de la reconnaissance que l’Association inspire, tant au niveau national qu’international.

Dans leurs discours, Père Pedro et Monsieur le Président ont souligné l’importance de soutenir les jeunes dans la préparation de leur avenir. Ils ont également rappelé que la lutte contre la pauvreté est un combat collectif, qui nécessite l’implication de tous et un chacun. « Ce chemin que nous avons entamé il y a 35 ans continue. Il est fait de courage, de travail et d’amour. Ensemble, nous irons encore plus loin », a déclaré Père Pedro, les yeux remplis de la même passion qui l’anime depuis tant d’années.

Ce 35ème anniversaire a été un moment d’émerveillement et de grande joie. Il a rappelé à tous que le chemin est encore long, mais qu’ensemble, rien n’est impossible. Tant que la vie continue, l’espoir et les rêves des jeunes d’Akamasoa ne cesseront de grandir.

RAJAONARIVONY Nasandratra Ny Aina

Ci-joint le fichier pour télécharger le discours du Père Pedro intégralement :

Discours 35 ans Père Pedro AKAMASOA

 

Voici le Discours du Président de la République de Madagascar ANDRY RAJOELINA :

 

Voici quelques photos qui ont marqué cette journée inoubliable (le chargement de la totalité des images peut durer plusieurs minutes, selon leur qualité et la charge du serveur) :

Ici sont les résultats, les enfants ont un toit et sont scolarisés, ils bénéficient de soins de santé et sont confiant en leur avenir.

Mais… beaucoup restent encore sur le bas côté du chemin et attendent le Père Pédro… Nous attendent et… Vous attendent…

 


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A Madagascar, nous n’oublions pas l’éducation 

A Madagascar, nous n’oublions pas l’éducation 

A Madagascar, nous n’oublions pas l’éducation 

« ECOLE PRIMAIRE MAHATAZANA »


03 Octobre 2024


Le Père Pedro a visité toutes les Écoles d’ Akamasoa pour rencontrer les élèves de l’École Primaire, Collège et Lycée !

Il était reçu avec une très grande joie et la joie était réciproque.
Dans toutes les écoles, il a exhorté les élèves à se respecter à s’entraider et à vivre dans un Esprit de vérité et fraternité.

Il a également parlé des droits et de devoirs qui ont les élèves dans toutes les Écoles.
Il les a encouragés à renoncer à toute violence entre les élèves et à être conciliants entre eux.
De même, il a félicité les élèves d’aimer les études, d’être sérieux concentrés durant toutes les heures de classes.
De respecter et aimer la nature et l’environnement ainsi que la propreté dans les écoles et aussi dans leurs maisons.
Il a encouragé le sport qui aide beaucoup les jeunes à s’éloigner d’une vie facile et d’autres addictions.

Il a fait un appel à tous les élèves de respecter le civisme, qui est demandé à chaque citoyen pour vivre en société dans la bonne entente, la solidarité et la paix.
Le P. Pedro a insisté sur le respect réciproque entre garçons et les filles dans chaque établissement d’Akamasoa.

Il leur a dit :  » vous êtes venu étudier et préparer votre avenir, soyez responsable et respectez la discipline de nos Ecoles, qui est une aide pour tous les élèves ».

Le P. Pedro à remercier les jeunes pour leur amour à la prière et à suivre le modèle de Jésus, qui nous a laissé un seul commandement

« Aimez-vous les uns les autres ».

Il nous a dit également :

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour celui qu’on aime ». Et que seule : « La Vérité nous fera libres ».

Le Père à demander à tous les élèves de respecter tous les éducateurs et enseignants.
Toutes les visites dans les Écoles se sont terminées par la bénédiction et un chant d’action de grâce.
Tous les élèves et les enseignants sont retournés heureux dans leurs salles de classe à continuer les études.

ECOLE PRIMAIRE MAHATAZANA

 


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Finalement arrivé – 250.000 repas pour calmer la famine

Finalement arrivé – 250.000 repas pour calmer la famine

Finalement arrivé – 250.000 repas pour calmer la famine


 

Arrivé par bateau en Octobre 2024 à Fort Dauphin Sud de Madagascar

 

Cette expédition que nous avons réalisée est une « Aventure » à elle toute seule.

Expédiée par camion en Mai 2024 il traversa les Etats Unis d’Amérique grâce à l’aide de

Ce container a été assisté dans son chargement à Saint Paul (Minnesota) par le Président d’Orphan Grain lui-même

Rev. Ray Wilke

Président de Orphan Grain Train

 

Puis ce container a traversé les Etats Unis d’Amérique pour rejoindre la côte Est .

Chargé en juin à bord du bateau « COSCO » au port de NewYork

Départ de New York

 

Et puis cela a été les errances, les transbordements, les mises en sécurité afin de se protéger des attaques du Yémen  sur les bateaux commerçant et pendant plus de 4 mois sur les océans.

Puis un dernier transbordement à la Pointe des Galets, port de l’Ile de la Réunion dans l’Océan Indien (France)

 

Sur le SS « ONEGO BORA » à destination de EHOALA/FORT DAUPHIN Sud de Madagascar

ARRIVE au port d’EHOALA

 

Puis le déchargement supervisé par les Sœurs de la Charité

Nous vous ferons rapidement participer à la distribution de ce chargement si cruciale à la survie de beaucoup.

 


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La crise climatique plonge Madagascar dans la famine

La crise climatique plonge Madagascar dans la famine

La crise climatique plonge Madagascar dans la famine

Par Jason

La crise climatique plonge Madagascar dans la famine | (wochenendrebell.de)


Table des matières

  • 1 Domination coloniale : le début de la fin
  • 2 Si le dipôle ne fonctionne plus…
  • 3 14 000 personnes en danger de mort aiguë, 500 000 personnes en danger
  • 4 La contribution de Madagascar à la crise climatique est inférieure à la moyenne
  • 5 Le pire est à venir…

 


 

Avant même le début de l’été, il est clair que 2024 sera une année dévastatrice pour le climat mondial. Au printemps, le vortex polaire instable et la fonte des glaces du Groenland ont apporté de fortes chutes de neige aux Européens, maintenant l’Amérique du Nord gémit sous les conséquences d’une vague de chaleur historique avec de graves pénuries d’eau, tandis que le GIEC brosse un tableau encore plus sombre de la seconde moitié de ce siècle. Cependant, la crise climatique frappe actuellement Madagascar de la manière la plus catastrophique.

Avant de commencer : Une famine est fondamentalement une chose assez cruelle. Je sais ce que de tels rapports peuvent déclencher lorsqu’on les traite en détail et la résignation frustrée est la dernière chose dont nous avons besoin pour contrer cette catastrophe – alors soyez avertis à ce stade : cet article décrit la situation dévastatrice à Madagascar, il traite des liens avec le régime colonial et la crise climatique et de chiffres et prévisions effrayants. Néanmoins, je suis d’avis que le sujet doit être inscrit immédiatement à l’ordre du jour.

Domination coloniale : le début de la fin

La République de Madagascar est une nation insulaire au large de la côte est de l’Afrique et est située dans l’océan Indien. Elle fait plus d’une fois et demie la taille de l’Allemagne et est peuplée d’environ 27 millions d’habitants. Madagascar est une démocratie sur le papier, mais de nombreuses personnes ne sont pas en mesure d’exercer leur droit de vote dans la pratique, avec le travail des enfants, les arrestations illégales et les procès inéquitables.

Jusqu’en 1960, Madagascar était encore une colonie française et c’est là que commencent les liens avec la famine qui y règne aujourd’hui : dans une guerre de conquête de dix ans qui a été incroyablement brutale même par rapport à d’autres colonies, la France a subjugué la population malgache : les politiciens en place ont été exécutés ou exilés en exil, des villages entiers ont été incendiés et les personnes qui y vivaient ont été cruellement tuées. Bien que 70% des personnes vivant en esclavage jusqu’à la conquête française aient été « libérées », un certain nombre d’entre elles ont ensuite été maltraitées comme chair à canon pendant la Première Guerre mondiale et forcées de servir dans la guerre.

Affiche de propagande française

Mais ce n’est pas tout, l’île a aussi été complètement bouleversée à d’autres égards pendant l’occupation : la puissance coloniale a effacé des paysages entiers, ou les a simplement remodelés selon leurs besoins. En tant qu’île isolée, Madagascar a longtemps eu une végétation tout à fait unique que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde, mais une grande partie a dû céder parce que les dirigeants coloniaux voulaient y cultiver du tabac, du vin, de la noix de coco et d’autres cultures. Cette forme d’utilisation des terres, entre autres, fait des ravages aujourd’hui, plus de 60 ans après la fin du régime colonial.

 

Si le dipôle ne fonctionne plus…

Parce que c’est trop sec, beaucoup trop sec. Et pas seulement récemment. De 2015 à 2017, l’Afrique de l’Est et du Sud ont été frappées par une sécheresse catastrophique sans précédent, certains pays ont déclaré l’état d’urgence, des pertes économiques et des coupures de courant. Dans certains endroits, le maïs est devenu quatre fois plus cher en l’espace d’un an, ce qui a entraîné une faim extrême. À l’époque, la cause était un fort événement El Niño et le soi-disant dipôle d’eau chaude dans l’océan Indien.

Le dipôle d’eau chaude fait référence au phénomène selon lequel l’océan Indien entre l’Afrique de l’Est et l’Asie du Sud-Est oscille entre deux États en quelques années. Dans un état positif, l’eau au large des côtes africaines est plus chaude que celle au large de l’Asie du Sud-Est. En conséquence, il s’évapore plus facilement et intensifie les vents qui apportent des pluies abondantes en Afrique. Dans l’état négatif, c’est exactement l’inverse et ensuite il devient plus sec en Afrique – c’est tout à fait normal jusqu’à présent. En règle générale, cependant, ce trajet offre suffisamment de temps pour la récupération entre deux états secs.

Les deux états originaux du dipôle d’eau chaude, positif à gauche et négatif à droite

 

Mais la principale raison pour laquelle la situation actuelle est si catastrophique est sans aucun doute le réchauffement climatique d’origine humaine, parce que le dipôle d’eau chaude ne fonctionne plus comme il le faisait auparavant – ou en fait, il le fait, mais le développement beaucoup plus puissant du réchauffement climatique a depuis longtemps éclipsé son cycle. Les précipitations sur l’Afrique deviennent de plus en plus rares, et avec elles les chances de se remettre des sécheresses. Dans le même temps, cependant, ces sécheresses deviennent de plus en plus graves. Ainsi, la situation exceptionnelle à Madagascar de 2015 à 2017 est progressivement devenue normale. Pour l’Asie du Sud-Est, en revanche, un monde plus chaud signifie des précipitations plus abondantes.

En raison de sa situation géographique, mais surtout en raison de son histoire, Madagascar est évidemment touché de manière disproportionnée par la crise climatique – c’est l’une des MAPA, les personnes et les zones les plus touchées. D’une part, la forêt rétrécit encore massivement aujourd’hui en raison du changement climatique et de la déforestation ciblée, et d’ici 2070, Madagascar pourrait même être complètement débarrassé des forêts. D’autre part, l’île est durement touchée par les cyclones tropicaux, tels que Gafilo en 2004 et Indlala en 2007, qui pourraient être exacerbés par le réchauffement climatique.

Il s’agit des Rayures de réchauffement pour Madagascar de 1901 à 2020.

Ed Hawkings (Université des lectures), https://showyourstripes.info/

Cependant, la catastrophe de la sécheresse, qui couve depuis des années, s’intensifie complètement, Madagascar connaît la pire sécheresse depuis 40 ans et, dans certaines régions, il n’a pratiquement pas plu depuis trois ans. Les tempêtes de sable ont également rendu de nombreux champs infertiles, et le désert avance de plus en plus loin – la conséquence de ce soi-disant syndrome du Sahel est une perte historique de récoltes. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, il y a déjà eu des décès liés à la faim. Le gouvernement s’attend à des pertes de récolte d’au moins 60% par rapport aux cinq dernières années dans le sud de Madagascar.

« Des familles souffrent et il y a déjà des gens qui meurent de faim aiguë – ce n’est pas à cause de la guerre ou des conflits, mais à cause du changement climatique »

David Beasley, Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies

Alors que les vagues de chaleur sont une cause fréquente de décès liée au climat qui coûte principalement la vie aux personnes de plus de 60 ans et aux personnes souffrant de maladies préexistantes (comme c’est actuellement le cas en Amérique du Nord, par exemple), la crise climatique tue des enfants en particulier en raison de la famine. Ils sont également les plus touchés maintenant, les quelques cliniques existantes sont pleines d’enfants et de tout-petits de moins de cinq ans qui souffrent de malnutrition.

Les zones forestières pourraient contenir et atténuer les sécheresses, car les arbres stockent l’eau et augmentent ainsi la quantité de précipitations dans une région. Mais il y en a de moins en moins, d’une part parce que les populations ont été impitoyablement détruites pendant la domination coloniale européenne (et aussi après), et d’autre part parce que la sécheresse résultant de la déforestation est aussi l’une de ses causes – un cercle vicieux extrêmement destructeur qui dévaste littéralement des pans entiers de terres.

14 000 personnes en danger de mort, 500 000 menacées

Les conséquences de ce changement climatique sont incroyablement terribles, même si les chiffres ne sont généralement pas collectés de manière fiable et doivent donc être interprétés avec prudence (à partir de juin 2021).

1 350 000 (1,35 million) de personnes sont touchées par la famine et ont besoin d’aide.

500 000 (cinq cent mille) personnes sont menacées de mort par famine dans les prochains mois.

14 000 (quatorze mille) personnes sont actuellement en grand danger de mort à cause de la faim.

Il y a une menace de véritable mort massive. De nombreuses personnes tentent de fuir vers les villes où l’approvisionnement alimentaire est le plus susceptible d’être maintenu, mais certaines sont déjà trop faibles pour le faire. Les personnes âgées ont souvent été laissées pour compte dans les villages, d’autres personnes s’enfoncent des feuilles, de la boue et de l’argile dans l’estomac et les enfants sont tellement affamés que l’on peut voir des plis cutanés affaissés sur leurs membres. Le chef du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, David Beasley, a parlé de scènes comme dans des films d’horreur. À Madagascar, 16,5 % des enfants de moins de cinq ans souffrent actuellement de malnutrition, soit deux fois plus qu’il y a quatre mois.

Des aides-soignants qui sont sur la route avec des cliniques mobiles racontent des rencontres avec des mères qui ont déjà perdu plusieurs enfants à cause de la faim ces derniers mois. Parallèlement à la famine, le paludisme est actuellement en hausse à Madagascar, et sa propagation est également favorisée par les températures élevées. Il y a aussi des épidémies répétées de lèpre, de rougeole ou même de peste. La crise climatique met maintenant la touche finale à cette société : des gangs criminels sont actifs dans de nombreuses régions, ce qui rend encore plus difficile de s’échapper par le biais de vols.

La contribution de Madagascar à la crise climatique est inférieure à la moyenne

Avec des émissions annuelles de 1,2 tonne de CO2équivalents par personne (c’est-à-dire des émissions dont l’effet de serre est équivalent à celui de 1,2 tonne de CO)2 Madagascar contribue à peine au réchauffement climatique, il ne dépasse même pas son budget annuel climato-climatique. Les pays industrialisés sont donc les premiers responsables de la catastrophe humanitaire, car ils font grimper la température moyenne de la terre en émettant des gaz à effet de serre, provoquant un manque de précipitations en Afrique. Ce n’est pas juste.

L’histoire se poursuit de manière vraiment tragique : les pays industrialisés ont autrefois rendu Madagascar vulnérable aux sécheresses et aux famines par l’exploitation pendant le colonialisme, et maintenant ce sont à nouveau les pays industrialisés qui achèvent le travail par l’inaction face à la crise climatique. Les motifs sont complètement différents, les situations ne peuvent pas être comparées les unes aux autres. Seules les conséquences sont similaires. Là où autrefois le darwinisme social et la haine tuaient, l’indifférence prend maintenant le dessus.

Bien sûr, cette horreur créée par l’homme ne doit pas être instrumentalisée, pas même pour la campagne électorale fédérale actuelle. En retour, cependant, il faut souligner en toute clarté que la crise climatique et donc les politiques des pays industrialisés sont causales (et il n’y a aucun doute là-dessus) si nous ne voulons pas qu’elle reste à nouveau avec des « pensées et des prières » – bien qu’à l’heure actuelle, même si l’on n’a même pas besoin d’assez d’attention pour cela.

Le pire est à venir…

La famine n’a probablement pas encore atteint son apogée, et la sécheresse ne devrait pas s’atténuer au moins avant octobre. Le pire est donc à venir pour la population malgache. Et nous ne parlons pas de 2050 ou de 2030 – si des mesures ne sont pas prises immédiatement pour contenir la famine, le nombre de personnes au bord de la famine pourrait avoir doublé d’ici octobre. Un demi-million de personnes pourraient être menacées de famine dans les prochains mois.

Il est compréhensible et tout à fait clair que nous nous sentions tous mal à l’aise lorsque nous voyons des images de villes endommagées par des tornades ou de lieux sous l’eau. Il est tout aussi clair que ces phénomènes sont aussi des problèmes graves et coûtent des vies humaines. Mais en termes purement numériques – et oui, je suis conscient que la vision purement numérique est insuffisante – tout cela n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Les deux grandes causes de mortalité dans le contexte de la catastrophe climatique sont les famines et les épidémies.

Si nous ne ralentissons pas le réchauffement, d’ici 2090, un tiers des terres agricoles seront inutilisables, un autre tiers sera menacé – il ne restera plus grand-chose. De plus, la répartition est inégale : alors que certains pays ne perdent pratiquement pas d’argent ou gagnent même des terres fertiles en raison d’un climat plus chaud, d’autres perdent jusqu’à 95 % de leurs terres arables. Les militants du climat sont parfois accusés de vouloir ramener l’humanité au Moyen Âge. Pourtant, c’est la politique actuelle qui catapulte notre espèce dans des conditions médiévales avec des famines, des épidémies et des conflits.

Bien avant 2090, c’est-à-dire d’ici 2050, une baisse de la production alimentaire mondiale est attendue en raison de la baisse des rendements, tandis que la demande augmentera de 14 % par décennie. Le nombre de personnes sous-alimentées augmente déjà à nouveau d’année en année, après avoir initialement diminué depuis le début du nouveau millénaire. En 2030, il sera à nouveau plus élevé qu’en 2005. L’objectif de vaincre la faim dans le monde s’éloigne donc dans un avenir lointain. L’humanité échouera lamentablement à atteindre les objectifs de l’Agenda 2030, qui incluent la lutte contre la faim dans le monde.

Cela se reflète également dans le nombre de décès prématurés. Actuellement, environ 315 000 personnes meurent chaque année des suites directes de la crise climatique dans le monde, et d’ici 2030, ce nombre augmentera de 250 000 par an.

La crise climatique ne nous fera pas la faveur de se faire connaître avec le big bang. Quiconque pense que des mesures seront prises dès que les conséquences seront suffisamment évidentes se trompe. Si 14 000 personnes qui meurent de faim ne suffisent pas, alors rien ne suffira de sitôt – non sans une pression supplémentaire de la population. Le fait que la population du Nord ne soit pas consciente du nombre énorme de décès prématurés causés par le réchauffement climatique influence également la politique climatique. Peter Altmaier pourrait-il encore se permettre de dire des choses comme « La protection du climat ne fonctionnera que si notre prospérité n’est pas menacée par elle » si la population savait à quel point le prix de cette prospérité est cruel ? Si c’est le cas, alors nous sommes vraiment perdus.

Les dons seuls ne suffisent pas, et nous n’avons pas besoin du sauveur blanc dans la croyance que le Nord peut payer sa dette comme ça. Mais si vous le voulez et le pouvez, faites un don à des organisations réputées qui tentent de contenir la famine à Madagascar, comme MADAGASCAR Association ou MADAGASCAR FOUNDATIONCependant, le moyen le plus efficace de lutter contre la cause reste de le faire. Lutter pour la justice climatique.

 


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Patrick Boonefaes, président de Vendée-Akamasoa, n’est plus…

Patrick Boonefaes, président de Vendée-Akamasoa, n’est plus…

Patrick Boonefaes, président de Vendée-Akamasoa, n’est plus…


 

Publié le 11 septembre 2024 par Vendée-Akamasoa


Le 23 juin 2019, Marietta et Patrick Boonefaes avaient reçu le père Pedro aux Herbiers en Vendée, à l’occasion de sa tournée en France, pour un moment de partage avec les bénévoles et soutiens ami(e)s de l’association Vendée-Akamasoa (reproduction interdite sans autorisation).

C’est une bien triste nouvelle. Patrick Boonefaes, président cofondateur de l’association Vendée-Akamasoa, est décédé, ce lundi 9 septembre, à l’âge de 66 ans, des suites d’une maladie qui l’a frappé il y a environ un an, et contre laquelle il s’est battu avec toute l’énergie déterminée qui lui était propre dans la vie. Une énergie que Patrick, aux côtés de son épouse Marietta, et des bénévoles de l’association Vendée-Akamasoa, avait mis au service du père Pedro, en relayant des actions pour financer ou contribuer à son oeuvre humanitaire à Madagascar, avec l’envoi de denrées et produits de première nécessité, collectes de fonds, etc…

L’association Vendée-Akamasoa avait été fondée le 1er septembre 2010, avec aux côtés de Patrick Boonefaes, notamment, Renée Bossard, initiatrice responsable du volet humanitaire du Puy du Fou (Puy du Fou Espérance), qui fut secrétaire et trésorière de Vendée-Akamasoa jusqu’à son décès en 2018. Patrick, plus encore depuis sa retraite, avait fait du soutien des actions caritatives du père Pedro, son cheval de bataille, ne ménageant pas sa peine, avec les membres de l’association, pour trouver des mécènes et des donateurs, permettant ainsi d’envoyer des containers remplis de marchandises de toutes sortes vers Madagascar, par bateau, au bénéfice des protégé(e)s du père Pedro… Ainsi, en décembre 2023, deux containers (34 et 35ème) étaient chargés de 40 tonnes de savons, vêtements, fournitures médicales et scolaires pour 15.000 familles d’Akamasoa à Madagascar… Patrick s’y rendait d’ailleurs souvent avec son épouse Marietta et avait d’ailleurs, malgré son état de santé, le projet de s’y rendre malgré tout en octobre 2024…

Nous avons pu, ensemble, dans un passé encore récent, faire repousser les limites de l’humanitaire en réalisant de grandes expéditions de pâte pour le Père Pédro à Madagascar.



Patrick Adam de Villiers, Le Père Pédro & Patrick Boonefaes (le Puy du Fou – Juin 2017)

 

https://www.madagascar-association.fr/le-premier-des-sept-containers-est-arrive-2020/

https://www.madagascar-association.fr/nous-envoyons-de-nouveau-de-la-nourriture-pour-les-villages-et-les-ecoles-dakamasoa-du-pere-pedro/

https://www.madagascar-association.fr/lespoir-devenu-realite-un-message-du-pere-pedro/

https://www.flickr.com/photos/madagascaramericafoundation/albums/72157713040584348/with/49511552746

https://www.flickr.com/photos/madagascaramericafoundation/albums/72157663106496317/

https://www.flickr.com/photos/madagascaramericafoundation/albums/72157685380661182/with/37179487852

https://www.flickr.com/photos/madagascaramericafoundation/albums/72157683606950364/


Fait de concert et en grande amitié avec Patrick Boonefaes.

Paix à son âme.

Il restera en notre mémoire.


Patrick & Vibeke Adam de Villiers

Madagascar Association

Madagascar Foundation

Adam de Villiers Foundation


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Nous avons chargé plus d’un quart de million de repas pour l’extrême SUD de Madagascar

Nous avons chargé plus d’un quart de million de repas pour l’extrême SUD de Madagascar

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La crise oubliée de Madagascar

La pauvreté et la faim en première ligne du changement climatique, appellent vos dons pour notre action.

250.000 rations alimentaires de riz-survitaminés

Grâce à vos dons, ce n’est pas moins de 250.000 rations alimentaires de riz-survitaminés qui ont été chargées en Mai dernier au Port de New-York (USA).

Une expédition exceptionnelle qui a commencée comme cela :

Rev. Ray Wilke
President de Orphan Grain Train

 

Chargement du container aux entrepôts de Orphan Grain Train

 

Little Norfolk Nebraska est la plaque tournante

Le bureau national d’Orphan Grain Train est la plaque tournante autour de laquelle s’articulent toutes les activités d’Orphan Grain Train. Alors que les 28 autres succursales et centres de collecte à travers le pays sont tous des travailleurs bénévoles.

Après avoir traversé les Etats Unis en camion, un demi-million de repas pour ces femmes et ses enfants du Sud de Madagascar est arrivé en Mai au Port de New York.

Nous avons embarqué comme prévu notre container 40’’ sur le bateau COSCO AMERICA. C’est donc 18,907 kg de riz survitaminé (1.260 colis) qui sont partis de New York à destination du port de EHOALA Fort DAUPHIN  SUD de Madagascar pour une destination finale la région d’Androy.

Une famille décroche la sève séchée d’un cactus pour la manger, le 5 septembre 2021, dans le village Beraketa de la commune Ifotaka, région Anosy. © Rossy Heriniaina

https://reporterre.net/Secheresse-a-Madagascar-On-meurt-de-faim-et-de-soif

 

Ces denrées seront réceptionnées par Le Père Gaston Faratsely et les sœurs de la Charité. Les sœurs de la charité s’occupent de 1.500.000 personnes dans l’extrême sud de Madagascar souffrant de maladies et de mauvaise alimentation.

Plusieurs organismes nous ont rejoint dans cet effort humanitaire sans lesquelles rien n’aurait été possible :

Orphan Grain Train, Inc.,
FMSC Food
Central Cargo North America
Madagascar Association,
Madagascar Foundation and
Adam de Villiers Foundation

Avec l’aide Dieu et votre soutient nous espérons être capable d’envoyer d’autres containers durant l’année 2024.

Nous comptons sur votre soutien !

Aidez-nous à aider.

Votre aide actuellement traverse les océans…

Le bateau CGM transporte actuellement nos 250.000 repas pour un déchargement au nouveau port  d’EHOALA près de Fort DAUPHIN. Au Grand Sud de Madagascar.


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